Perte de cheveux : quelles sont les causes et quand s’inquiéter ?

La chute réactionnelle (effluvium télogène, alopécie diffuse)

Ce phénomène se traduit par une chute rapide et massive. Elle touche l’ensemble du cuir chevelu. Elle est souvent déclenchée par un choc émotionnel, une période de stress, un changement saisonnier ou une carence alimentaire. Généralement, les follicules pileux retrouvent leur activité normale après quelques semaines ou mois après l’effluvium télogène.

La chute progressive (alopécie androgénétique)

La masse capillaire diminue lentement et de façon localisée. Les tempes se creusent, la ligne frontale recule chez l’homme, la raie centrale s’éclaircit lors de la perte de cheveux chez la femme. L’alopécie androgénétique résulte d’une prédisposition génétique, sous l’influence des hormones sexuelles (androgènes), cela programme la chute prématurée des cheveux.

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Les causes de la chute des cheveux peuvent être nombreuses et seule la consultation d'un expert pourra vous orienter sur le bon traitement :

• Cycle saisonnier : à l’automne, le cheveu, fragilisé par les agressions estivales (UV, sel, chlore), entre plus volontiers en phase télogène.
• Stress intense : le stress modifie le métabolisme du follicule pileux, ce qui accélère la chute.
• Traitements médicaux : chimiothérapie, anticoagulants, traitements hormonaux, certains médicaments provoquent une perte temporaire ou durable des cheveux.
• Déséquilibres hormonaux : après l’accouchement ou à la ménopause, la fluctuation hormonale peut déclencher une chute diffuse, souvent transitoire.
• Prédisposition génétique : chez l’homme la perte de cheveux, l’alopécie androgénétique s’impose par une influence hormonale et héréditaire, tandis que la femme reste exposée à une forme plus diffuse, mais réelle.
• Carences alimentaires : manque de fer, zinc, biotine, ou vitamines du groupe B.
• Affections auto-immunes : lupus, pelade, maladies de la thyroïde, troubles endocriniens.

Un trou dans les cheveux peut résulter d’une pelade localisée, d’un effluvium télogène, ou d’une alopécie areata. Un diagnostic chez la Maison Lutétia s’impose pour analyser le cuir chevelu, la quantité de cheveux tombés ainsi que l’état des follicules pileux dans la zone concernée.

La prise en charge dépendra de la cause (auto-immune, hormonale, stress…) et peut inclure des traitements topiques, des compléments alimentaires ou un protocole adapté à la forme de perte.

• Minoxidil (lotion à appliquer sur le cuir chevelu) : il favorise la croissance des cheveux et ralentit la chute.
• Finastéride (voie orale, pour hommes) : il bloque la production de DHT qui est responsable de l’alopécie androgénétique.
• Compléments alimentaires : vous profitez d’un renforcement capillaire (vitamines, oligo-éléments).
• Médicaments spécifiques selon la cause (traitement d’une infection, correction d’une carence, arrêt d’un médicament responsable de la chute…).

En cas de calvitie installée, la greffe de cheveux représente la solution la plus intéressante. La méthode DHI exclusive à la Maison Lutétia est non-invasive, sans cicatrice. Elle offre une repousse naturelle avec un taux de succès relativement élevé. Elle consiste à implanter un à un les follicules extraits de la couronne occipitale dans les zones dégarnies du cuir chevelu.

La greffe convient aussi bien aux hommes qu’aux femmes. Vous retrouvez une densité capillaire harmonieuse, même après une perte avancée.

• Une dermopigmentation du cuir chevelu pour les personnes qui veulent camoufler une calvitie avec un effet crâne rasé naturel.
• Un accompagnement psychologique en cas de retentissement sur l’estime de soi (chez l’homme comme chez la femme).