Une distribution réfléchie : Une répartition adéquate des greffons est importante pour définir la ligne capillaire et la zone de transition. Plus précisément, les greffons simples et doubles permettent de réaliser le tracé de la ligne frontale, tandis que les greffons multiples servent à apporter de la densité. Ceux-ci doivent donc être implantés de façon graduelle pour obtenir un effet d’épaisseur progressif. Un point important à noter : d’une greffe à l’autre, le résultat peut être très différent selon la distribution des follicules… Et ce en implantant le même nombre de greffons ! Le sens artistique du médecin est donc un élément clé pour parachever l’esthétique du résultat.

Un contrôle parfait de l’angle de l’implantation : Comme vous le savez peut-être, il est beaucoup moins évident de contrôler l’angle de l’implantation d’un greffon avec la technique de greffe capillaire FUE, car il s’agit de déposer les follicules dans des trous de réception. Comme son appellation le suggère (Follicular Unit Extraction), la FUE n’est qu’une méthode d’extraction ! La méthode DHI permet quant à elle de créer l’angle adapté pour le greffon et d’ainsi obtenir une densité adéquate à chaque zone d’implantation. En fait, toute la délicatesse du procédé réside dans la création adéquate de l’étroitesse de cet angle. Pourquoi ? Dès la phase d’implantation, il faut prendre en compte le fait qu’en cicatrisant dans les mois qui suivent l’intervention, la peau se rétracte, ce qui va agir naturellement sur le mouvement du cheveu. Par exemple, au niveau du point de changement de la direction des cheveux, l’angle capillaire oscille entre 10 et 15°. Au niveau du pic de la ligne capillaire, un angle entre 15 et 20° d’implantation est plus adapté. Sur les tempes, les cheveux sont beaucoup plus fins et inclinés : 5 à 10° doivent être respectés. Vous l’avez compris : l’implantation est un véritable travail d’orfèvre qui doit garantir le naturel du résultat.

Une analyse des tempes et des zones latérales : En fonction de l’âge et de la capacité de la zone donneuse, les tempes et les zones latérales ne sont pas forcément traitées. Seul le médecin expert est à même de déterminer le plan d’implantation le mieux adapté à votre morphologie.

Un point d’honneur sur le travail des irrégularités :  Le travail d’implantation réalisé au niveau de la zone de transition permet d’entrer en douceur dans la densité, d’adoucir l’apparence des golfes et d’éviter l’effet indésirable du “mur de cheveux”. Les zigzags qui jalonnent la zone de transition facilitent la reproduction de la ligne capillaire. Car si la ligne frontale est trop droite, le résultat paraît artificiel… N’oubliez pas que la ligne frontale n’est pas dessinée à la règle !

Pour créer de l’hyperdensité au niveau de la ligne frontale, un dense packing peut-être préconisé par le médecin expert. Il s’agit d’implanter environ 60 greffons par cm2 au niveau de la zone de transition et de la ligne capillaire, ce de façon très rapprochée. La méthode DHI, exclusive à la Maison Lutétia, permet cette hyperdensité parce qu’elle ne demande aucun trou de réception (comme en FUE) pour implanter les greffons. Il n’y a donc pas besoin d’établir une marge de sécurité entre les follicules, puisqu’il n’y a pas de diamètre de trou à prendre en compte. Lorsque des trous de réception sont réalisés comme en FUE, il est possible qu’ils finissent par se rejoindre et former d’encore plus gros trous. Cela laisse donc des traces visibles au niveau de la zone hippocratique, mais surtout la repousse ne peut pas être assurée : in fine l’effet champ de poireaux est malheureusement très probable.

Souvent, nos patients qui viennent d’autres cliniques pour effectuer une greffe de correction parlent en greffons. De notre côté, nous avons décidé d’évoquer les cheveux plutôt que les greffons par souci de transparence. Un greffon peut en effet comprendre 1, 2, 3 (4,5… cheveux) ! Le chiffre final de cheveux n’est donc pas assuré si seul le nombre de greffons est donné. Vous obtiendrez donc plus de densité si un nombre de cheveux vous est proposé plutôt qu’un nombre de greffons.

Par ailleurs, si l’extraction est mal réalisée, le risque étant de couper l’environnement folliculaire (la fameuse transsection), le taux de repousse sera directement heurté. Et ce, peu importe le ratio, soit le nombre de cheveux par follicule. Il suffit qu’un seul cheveu contenu dans l’unité folliculaire soit traumatisé pour que les autres ne puissent pas s’épanouir et repousser. D’où l’importance de choisir un médecin hyperspécialisé qui pratique l’art de la greffe de cheveux, dans sa globalité, mais aussi dans ses détails.

Pour accompagner l’évolution de votre calvitie androgénétique, nous avons à cœur de parler de projet capillaire. La calvitie pouvant évoluer (jusqu’à se stabiliser vers 55 ans), il est important de prévoir, selon chaque cas, le nombre de greffes qui seront nécessaires. Un moyen de planifier l’espacement des interventions selon le stade du Norwood, la vitesse à laquelle les cheveux chutent, mais aussi selon la capacité de la zone donneuse. Vous êtes peut-être déjà au courant : si les implants greffés ne tombent pas, les cheveux natifs, eux, continuent de s’affaiblir car ils sont programmés génétiquement pour chuter. D’où l’importance de les renforcer avec des traitements tels que l’application du Minoxidil, mais aussi un protocole de MésoLED ou ExoLED™ capillaire.

Bien sûr, l’idéal est d’avoir à disposition une zone donneuse avec une grande capacité. Malheureusement, nous sommes par essence inégaux face à la génétique ! Alors pour pallier un manque de densité au niveau de la couronne hippocratique, mieux vaut faire appel à un médecin qui maîtrise l’art de l’extraction. Un médecin hyperspécialisé va en effet optimiser le résultat de l’intervention. D’une part en réduisant la manipulation de l’unité folliculaire, mais aussi en recueillant le greffon sans couper le muscle arrecteur pour éviter le risque de transsection, et en évitant de tirer sur la tige pour ne pas l’abîmer. Il est aussi important de travailler de façon rapide et efficace pour préserver la vitalité du follicule. Et pour parachever le soin des greffons, nous faisons le choix de les préserver dans de l’HypoThermosol, malheureusement jugée trop coûteuse par d’autres cliniques.

Dans la méthode exclusive de la Maison Lutétia, tout est pensé pour ne pas traumatiser l’unité folliculaire, la protéger et ainsi préserver la zone donneuse. Car une extraction de qualité demandera moins de greffons à prélever pour obtenir un résultat dense, une manipulation maîtrisée du greffon assurant sa repousse. Moins de greffons prélevés, cela signifie aussi qu’une autre greffe sera possible à l’avenir. Aussi, dans le cas d’un vaste travail d’extraction pour une greffe importante, un sens subtil de l’esthétique est nécessaire afin que les prélèvements soient indétectables.

Une session de greffe capillaire dite de “perfectionnement” est adaptée si vous avez plus de 45 ans, que votre ligne frontale s’éclaircit et que vos cheveux ne se placent plus comme avant. Même si vous n’êtes pas touché par une calvitie androgénétique, les cheveux s’affinent avec l’âge. Cette session permet donc de contrer les effets du vieillissement, sans poser de contrainte, car seule une ligne de rasage indécelable sous les cheveux est préconisée pour accéder aux greffons. En tout, cela représente 1000 cheveux, le coût s’élevant à 2900 euros pour une demi journée d’intervention. Cette session est également adaptée à ceux qui veulent perfectionner les résultats de leur greffe capillaire… Parce qu’entre nous, afficher trop de cheveux, cela n’existe pas !