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Fausses promesses, appropriations de photos : quand les cliniques low-cost vont trop loin

Découvrez les dernières techniques trouvées par les “spécialistes du cheveu” afin d’appâter de nouveaux patients.

introduction

Pour appâter de nouveaux patients, certaines cliniques de greffe de cheveux low-cost sont prêtes à tout. Il faut dire que leur réputation, entachée par des témoignages de plus en plus sombres, a pris un coup. Ainsi, casser les prix ne suffit plus aux centres capillaires low-cost pour attirer de nouvelles têtes. Il faut donc redoubler d’imagination pour redorer l’image des cliniques capillaires à prix cassés ! Les dernières techniques trouvées par les “spécialistes du cheveu” afin d’appuyer leurs fausses promesses ? Utiliser les photos des résultats d’autres cliniques, prétendant utiliser la méthode DHI (marque brevetée déposée) pour faire croire au respect d’un protocole standardisé, déployer une « mafia » virtuelle du brainwashing sur les réseaux sociaux et inventer de nouvelles appellations racoleuses de techniques de greffes de cheveux.

S’approprier les résultats d’autres cliniques pour prétendre être de vrais experts

L’une des techniques des centres capillaires low-cost pour attirer de nouveaux patients ? Se vanter de superbes résultats en publiant sous leur nom des photos avant/après qui sont retouchées, et qui parfois même ne leur appartiennent pas. Pour quelles raisons les centres capillaires en viennent-ils à s’approprier les images d’autres cliniques ? Une question qui soulève de nombreuses incertitudes quant à leurs pratiques. Pour rappel, les techniques de greffe capillaire utilisées par exemple en Turquie et en Tunisie sont archaïques ou inadaptées, comme la FUT, dite “technique de la bandelette” qui laisse une énorme cicatrice derrière le crâne, ou la FUE, reine des trous de réception, de l’effet “champ de poireau” et souvent pratiquée sans expérience. De plus, pour appâter de nouveaux patients, les praticiens promettent un nombre irréaliste de greffons, prêts à ravager leur zone donneuse, et les priver d’une potentielle future greffe de cheveux.

Par exemple, ces portraits publiés sur un site de greffe capillaire tunisien, sont les photos avant-après de Winslegue, un youtubeur qui a réalisé deux greffes de cheveux DHI à la Maison Lutétia, à Paris. Dans le texte qui accompagne cette illustration est clairement écrit que la clinique low-cost pratique la méthode DHI, ce qui est faux ! Méfiez-vous : la méthode DHI n’est ni pratiquée en Turquie, ni en Tunisie. Si une clinique prétend la réaliser, cela doit vous interpeller. Il est en effet parfois difficile de tirer le vrai du faux, surtout lorsque des commerciaux peu scrupuleux copient et collent les textes de médecins experts, pillent les témoignages de patients qui ne sont pas les leurs, et utilisent des avant/après réussis dont ils ne sont pas à l’origine.

Du brainwashing au mass shaming : une « mafia » virtuelle met la pression sur les internautes

Côté buzz, les témoignages autour des interventions low-cost présentent un gros « potentiel ». Au vu du nombre d’interventions ratées et de patients déçus, des plaintes et témoignages désastreux, pourraient émerger de façon légitime. Pourtant, les débordements virtuels sont assez rares. Comment se fait-il qu’un tel silence règne autour des greffes de cheveux à prix cassés ? La réponse est simple. Une mafia virtuelle, composée de commerciaux défendant les cliniques low-cost est à l’affût de tout commentaire négatif qui les concernerait. Dès lors qu’un patient poste une critique ou éprouve le besoin de confier sa désillusion, une horde d’internautes s’insurge, remet en cause son témoignage, et n’hésite pas à « shamer », ou à s’acharner sur lui, en profitant pour vanter les mérites des cliniques low-cost dont il a fait les frais. Pris pour cible, le patient incompris préfère se murer dans le silence.

Bref, il n’existe aucun suivi dès lors que le patient quitte le pays où il a réalisé sa greffe de cheveux, ni aucun recours s’il est déçu ou en colère, les praticiens ne répondant souvent plus une fois le patient renvoyé chez lui, et la mafia virtuelle faisant régner la terreur sur les réseaux sociaux. Étouffer l’information est donc une technique efficace, largement pratiquée par les centres capillaires low-cost, pour attirer encore et toujours de nouveaux patients. Mais ce n’est pas tout.

Créer l’émulation autour de soi-disant nouvelles techniques luxueuses de greffes capillaires

Avez-vous remarqué que depuis peu, de nouvelles tendances de greffes de cheveux pullulent sur la Toile ? “Technique Saphire”, “Méthode GOLD”, “Greffe capillaire Diamond”… Ces dénominations ne sont pas choisies au hasard, elles sont imaginées pour vous faire croire à des techniques exclusives et haut de gamme à l’aide d’un champ lexical volontairement sophistiqué, ou plutôt bling-bling. En creusant un peu, vous vous rendrez compte que ces méthodes n’ont rien de plus qu’une FUE classique, si ce n’est un effet marketing mensonger.

En effet, la technique de greffe capillaire Saphire se targue d’utiliser des lames en pierre précieuse pour réaliser les pré-trous qui vont servir à implanter les greffons. En ce qui concerne la Gold, la greffe de cheveux se fait à l’aide d’un punch en plaqué or. Vous l’avez certainement déjà deviné, pour ce qui est de la Diamond, l’intervention est menée avec un instrument en « carats ». De la poudre aux yeux ! En réalité, qu’importe le matériau dont est composé l’outil, lorsqu’une incision est réalisée lors de l’implantation, celle-ci laisse des trous de réception plus ou moins importants, selon le savoir-faire du praticien. Et plus les incisions sont larges, moins les cheveux implantés sont proches les uns des autres. Il s’agit de l’effet “cheveux de poupée”, offrant un résultat superficiel, qui manque de densité et de naturel. Et puis, une question nous taraude : comment une greffe de cheveux low-cost peut-elle prendre en charge le coût de ces soi-disant matériaux si précieux ?

En réalité, la FUE n’est qu’une technique d’extraction, ce qui ne suffit pas à obtenir des résultats complets. Si la FUE ne laisse pas de cicatrice sur la zone donneuse, elle manque d’efficacité, cette technique n’étant pas standardisée. Lors de l’implantation, la large taille de punch utilisé y laisse par exemple des trous de réception visibles. La méthode DHI, elle, ne laisse aucune trace de l’intervention. Le protocole d’excellence du Total Care System définit les règles minutieuses de la procédure médicale de la méthode DHI, la garantie d’un niveau de service exemplaire, d’une intervention standardisée, sans risque et des résultats durables. Ces standards de qualité des soins sont notre marque d’excellence et d’accréditation professionnelle, reconnue à l’échelle internationale. Ainsi, nos médecins, formés à la méthode DHI pendant 18 mois, réalisent un travail minutieux et artistique à l’aide d’un injecteur de 0,8 à 1mm de large, choisi en fonction de la taille du follicule implanté, pour créer une implantation naturelle, reproduire le mouvement capillaire originel du patient, avec des cheveux rapprochés pour un volume homogène et de la coiffe, et ce, dès 3 mois après l’intervention.

Morale de l’histoire : tout ce qui brille n’est pas or…

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