En matière de greffe de cheveux, il y en a pour tous les goûts mais surtout pour tous les coûts et ce, au détriment des patients. Les hommes et femmes qui choisissent des destinations comme la Turquie pour y subir une intervention esthétique comme une greffe de cheveux Low Cost, sont de plus en plus nombreux. Mais sont-ils vraiment conscients des pratiques dangereuses réalisées dans un cadre absent de toute régulation ?
L’ISHRS (International Society of Hair Restoration Surgery), soit l’association médicale internationale des traitements de restauration capillaire, pointe du doigt ce marché noir qui s’est développé avec la complicité des autorités locales cherchant elles aussi, à profiter de ce business juteux. En 2017, environ 635 000 greffes de cheveux ont été réalisées dans le monde, ce qui représente une croissance de 181% par rapport à 2006.
Attirés par des greffes de cheveux proposées à des prix défiants toute concurrence, les patients souvent jeunes et vulnérables ne posent pas les bonnes questions et finissent malheureusement victimes d’une supercherie marketing de cliniques peu scrupuleuses, se cachant derrière des sites internet sophistiqués et mettant en avant un corps médical formé. Ce système de « rabattage digital » implique des dizaines de milliers de commerciaux se cachant derrière des pseudos sur les forums ou sur Facebook et prétendant être eux-mêmes, des patients satisfaits ayant payé jusqu’à dix fois moins cher que le prix d’une greffe de cheveux réalisée en France. Toute l’Europe, le Moyen Orient et l’Asie sont touchés par ces pratiques de rabatteurs qui parlent plusieurs langues comme le français, l’espagnol, l’italien, l’anglais ou encore l’arabe pour séduire une clientèle internationale .